Sorties et visites

Tout au long de l’année, nous proposons à nos membres différentes sorties et visites, dont les thèmes peuvent être très variés : patrimoine, nature, architecture, histoire, personnages illustres…..Nous avons ainsi visité : – en 2014 : la meunerie hydraulique située à Fontvieille, l’aqueduc de Roquefavour à Ventabren, – en 2015 : le camp des Milles à Aix les Milles, le Planétarium d’Aix en Provence, – en  2016: le  musée Frédéric Mistral et du mas du Juge à Maillane, la découverte  des Bories de Cornillon, la visite de la savonnerie Rampal Latour à Salon de Provence. – en 2017 :  les villages de Grans et Rognes. – en 2018 :  l’Abbaye de St Pierre des Canons à Aurons,  Aix-en-Provence sur le thème »Libertins et Courtisanes »,  Le Vieux Mas à Beaucaire et le village d’Aramon (Gard), la ballade contée dans les collines lançonnaises.
Ci-dessous, photos et comptes rendus de ces visites :

C’est par une fraîche et ventée journée d’automne qu’une quinzaine d’adhérents et amis ont participé à cette sortie culturelle. Une visite commentée nous a permis de découvrir le passé médiéval et les richesses architecturales du vieux village ainsi que les particularités de l’intérieur de l’église Notre Dame de l’Assomption. L’après-midi s’est conclue par une très instructive visite du musée Urgonia où, éclairés par les explications d’un géologue, nous avons découvert une impressionnante collection de fossiles caractéristiques de la région d’Orgon et des Alpilles et dont certains remontent à 130 millions d’années.

27 mai 2023 : balade contée dans les collines lançonnaises

Belle affluence pour cette balade devenue un « classique » dans la découverte de notre riche patrimoine naturel. Cette année pas moins de 60 adultes et une dizaine d’enfants ont pu découvrir par une belle fin d’après-midi à travers chemins et collines une partie du territoire communal. Cette année, nous nous sommes promenés vers « Campagnole » sur la route des Baïsses Tout au long du parcours, Pierre, notre conteur a agrémenté les pauses et nous a tenu en haleine avec ses histoires et contes, au grand plaisir des petits et grands. Passant devant les ruines de la ferme des Lombard, Robert et Gérard nous ont expliqué l’origine ancienne de cette ferme ainsi que les pratiques de culture de nos aïeux. Le verre de l’amitié a été offert par l’association avant le repas tiré du sac. La balade s’est terminée comme à l’accoutumée par l’observation du coucher de soleil sur notre village.

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24 avril 2023 : sortie à Eyguieres

A l’invitation de l’association « Les Chemins du Patrimoine », une quinzaine d’adhérents ont pu découvrir dans les collines d’Eyguières un mur à abeilles riche de plus de 100 niches. Cet ancien apier, complètement recouvert par la végétation, a été identifié en 2015 dans le vallon de la Rédaresse par l’association qui a entrepris durant 2 ans sa restauration et sa mise en valeur. Implanté au pied d’une falaise, protégé du Mistral, ce vaste apier était vraisemblablement une ferme apicole. Une visite très intéressante complétée de riches informations sur l’histoire et la production du miel. Cette visite s’est poursuivie par celle du village ancien d’Eyguières où nous avons découvert maisons anciennes, ruelles étroites, fontaine classée ainsi que l’église Notre Dame de Grâce bâtie au XVIII ième siècle.

L’entrée du site
Eglise Notre Dame de Grâce

24 mars 2023 : visite du village de Lambesc et de son moulin

06 février 2020 : visite du village d’Aurons :

Caché à mi-chemin entre Pélissanne et Salon de Provence, Aurons a su préserver son caractère provençal. Le site d’Aurons est occupé depuis la préhistoire : Celtes, Wisigoths et Ostrogoths se sont succédés sur ses terres. C’est avec deux guides très sympathiques de l’office de tourisme de Pélissanne que nous avons parcouru ce village en découvrant  ces différents lieux :

Le village s’enroule en spirale autour d’une colline qui est surmontée d’un vieux château « Le Castellas » dont il ne reste que des ruines. Depuis son sommet nous avons une vue panoramique sur l’ensemble du site. 

Notre Dame d’Aurons : la Vierge à l’enfant en pierre d’Oppède, anciennement au centre de la cour du château de la marquise de Florans, a échappé miraculeusement à l’incendie provoqué par les occupants allemands. Retrouvée des années plus tard chez un antiquaire, elle est scellée dans le rocher du Castellas afin de veiller sur tous les auronais.(OT de Pélissanne).

Les grottes du Castellas : datant de la préhistoire, reconverties en fortifications du château féodal, ces grottes troglodytes abritent aujourd’hui toutes sortes d’expositions. Du château féodal ne reste que des ruines car comme bien d’autres places-fortes, ce château fût détruit sur l’ordre de Richelieu en 1628 et c’est ainsi que l’arrière famille de la Marquise de Florans reconstruit un autre château au pied du village qui est une austère demeure. En 1906, Marie de Florans dite « Florette », dernière héritière du château d’Aurons, le transforme en une agréable demeure limitée par une belle colonnade au goût du jour. 

L’église paroissiale : au bas du village, sur la petite place pavée Louis Etienne avec son étonnant platane, nous visitons l’église Saint Pierre ès Liens, du 17ème siècle, avec son tymphan de style néo-classique.

Le four à pain : image authentique de la vie auronaise d’autrefois datant du XVIIe siècle.

Le platane : ce majestueux platane bi-centenaire, avec son tronc de 2 mètres de large, trône depuis 1820 sur la jolie place pavée Louis Etienne, face à l’église.

 Lavoirs et fontaines : au gré de notre ballade, nous croisons lavoirs, fontaines anciennes, petites placettes ombragées, belles maisons en pierre restaurées avec beaucoup de goût. 

Le monument de la résistance consacré à Gaston Cabrier, Maire d’Aurons, résistant, exécuté par la Gestapo dans le Val de Cuech le 15 juin 1944. Ce monument a valeur de symbole et rappelle combien le devoir de mémoire est important.

Le village d’Aurons, havre de paix et témoin du passé, nous laissera un sentiment de quiétude et d’harmonie.

◊ 04 mai 2019 : visite du château de Tarascon, la cathédrale Sainte Marthe et la vieille ville.

Pour cette sortie du mois de mai, notre président avait choisi la ville de Tarascon. Accompagnés par Cécile Bienfait, notre guide, 25 membres et sympathisants de notre association ont découvert, le Château médiéval, la collégiale Royale Sainte Marthe et les trésors cachés de la vieille ville.

LE CHÂTEAU DE TARASCON, CHEF-D’ŒUVRE DU PATRIMOINE EUROPÉEN (1)

Construit de 1400 à 1435, cette forteresse témoigne de la volonté des ducs d’Anjou, comtes de Provence, de maintenir leur autorité sur les territoires de l’Italie du Nord et du Sud (Naples, Sicile)..  Le château possède une double fonction, militaire et résidentielle. Il symbolise la puissance des ducs d’Anjou, cousins du roi de France. Son architecture évoque la Bastille Saint-Antoine, élevée à Paris par le roi de France Charles V (1364-1380). Les aménagements de confort effectués dans le logis par le roi René Ier (1409-1480), manifestent des influences venues d’Italie et du nord de l’Europe. A la mort de René Ier, le château est occupé par une garnison. En 1652, lors de la Fronde, la rébellion de ces soldats à l’encontre de l’autorité du jeune roi Louis XIV aboutit à tirer le canon et la mitraille contre le château : les impacts extérieurs et intérieurs datent de cette époque. Dès sa construction, le château possède une fonction carcérale dont témoignent les graffiti de bateaux. Les prisonniers militaires, espagnols et britanniques, hollandais, etc. ont gravé leur nom, dessiné leur bateau et indiqué leur période d’emprisonnement. Le département des Bouches-du-Rhône, nouveau propriétaire du site, ouvre, en 1816, une prison de droit commun dans l’ancien logis seigneurial. Elle ferme définitivement en 1926. Le château de Tarascon est inscrit en 1840 sur la première liste de protection des monuments historiques français et les premiers travaux de restauration sont conduits à la fin du XIXe siècle. Le château est ouvert à la visite en 1933. Depuis le 1er janvier 2008, le château, service public culturel, est redevenu la propriété de la Ville de Tarascon. Depuis 1986, le Château abrite une remarquable collection de pots de pharmacie de l'apothicaire-rie de l’ancien hôpital de Tarascon. Ces pots, fabriqués par la manufacture royale de Montpellier des années 1690 à 1743, sont ornés de décor de grand feu, en camaïeu de bleu et brun, et de motifs figuratifs, végétaux, animaliers et humains. Cette collection est la propriété du Centre hospitalier des Hôpitaux des Portes de Camargue, établissement public de santé (Tarascon-Beaucaire) et mise en dépôt auprès de la Ville de Tarascon. Elle est classée depuis 1911 au titre des Monuments Historiques.

(1)
sources : http://chateau.tarascon.fr/

LA COLLÉGIALE ROYALE STE MARTHE (2)

C'est l'un des sanctuaire les plus célèbres de Provence depuis qu'en 1187 furent découvert les reliques de Sainte Marthe, sainte que les tarasconnais vénéraient depuis longtemps en raison des miracles qui lui furent attribués.   L'origine de sa dénomination remonte à l'an 48 lorsque Marthe, sœur de Marie Madeleine et de Lazare, exilés de Palestine, arrivèrent en Provence. Alors que Marie Madeleine évangélise la région d'Aix et se retire à la Sainte Baume, Marthe implante la foi du Christ dans la région d'Avignon et de Tarascon en Provence. On lui attribue de nombreux miracles dont celui d'avoir délivré ses habitants d'un monstre qui les terrorisait : la Tarasque. Marthe devint alors la protectrice de la cité et la Tarasque son emblème.Tarascon devint au Moyen Age l'un des pèlerinages les plus fréquentés en Provence.De nombreux rois de France, cardinaux, papes vinrent prier sur le tombeau de St Marthe de nos jours, la collégiale Ste Marthe continue de recevoir la visite de milliers de pèlerins. L'édifice est composée de deux églises superposées : l'église basse de style roman,consacré en 1197 après la découverte des reliques de St Marthe et l'église gothique «supérieure», élevée entre le XIVe s et le XVIIe s.L'église romane: Elle se caractérise par la crypte qui abrite le tombeau (sarcophage du IIIe s) contenant les reliques de Sainte Marthe. Sur sa face sud, un magnifique portail que l'on peut considérer comme l'un de plus importants de l'art roman du sud de la France. L'église gothique renferme de nombreux tableaux du XVIIes et XVIIIes, un orgue monumental du XVIII es.

(2
) sources : documentation de la collégiale Ste Marthe

LA VIEILLE VILLE (3)

Guidés par notre conférencière, nous avons pu admirer les nombreuses traces du riche passé historique de la vieille ville :  - le quartier juif où, du XII es à la fin du XV es, vivait une importante communauté juive - les magnifiques hôtels particuliers du XVII es dont l'hôtel d'Aimini devenu maintenant le Musée du Tissu Provençal (Souleiado) - l'hôtel de ville datant de 1688 et sur sa façade une niche abritant la statut de Sainte Marthe et la Tarasque, le théâtre antique (XIXème s) à la façade de style baroque, la statue de Tartarin de Tarascon d'après l'œuvre littéraire d'Alphone Daudet.

(3) sources : https://www.provence-pays-arles.com/fr/circuit/la-d%C3%A9couverte-de-tarascon

◊ 02 février 2019 : visite du Musée du calisson à Aix-en-Provence

plus d’informations ICI

◊ 15 novembre 2018 : la visite du Moulin Saint Joseph à Grans.

Ce n’est qu’à quelques kilomètres de notre village de Lançon de Provence qu’une vingtaine de nos adhérents et amis se sont retrouvés à Grans pour visiter le Moulin St Joseph, seul moulin à farine traditionnel encore en service dans les Bouches du Rhône (alors qu’en 1950, environ 40 moulins étaient toujours actifs).                                                                                                          Les origines du Moulin Saint Joseph remontent au XVII ième siècle.                Jusqu’en 1850 le moulin avait une double fonction: il transformait des olives en huile ainsi que le blé en farine grâce à d’immenses meules. La force motrice est assurée par un canal de dérivation des eaux de La Touloubre qui, jusqu’en 1850, entraînaient une roue à aube depuis remplacée par une turbine plus efficace mais toujours alimentée par l’eau de La Touloubre. L’énergie produite par cette turbine permet de broyer actuellement plus de 300 kg de blé à l’heure soit une production d’environ 750 T/an. Quatre personnes y sont employées.

Depuis 1987, le Moulin Saint Joseph travaille exclusivement des céréales issues de l’agriculture biologique locale ou régionale. Celles-ci, stockées dans un silo extérieur au moulin, sont aspirées dans les cellules de stockage situées dans le bâtiment principal avant d’être broyées selon 2 procédés :       – à la meule pour la farine complète ou intégrale (ce qui permet de garder la presque totalité du grain),

– au cylindre pour la farine blanche ou bise, le cylindre permettant une mouture et un tamisage beaucoup plus fin.                                                                                                                                                                                                        Le moulin commercialise des farines de blé (blanche, grise, complète, intégrale), de seigle, de khorasan, de sarrasin, de petit épeautre, de riz et de pois chiche, conditionnées en sacs de 25 kg pour les profession–nels, en sachet de 5 et 1 kg pour le commerce de détail ou pour la vente sur place dans la boutique au Moulin, ouverte aux particuliers.                                          Toutes ces farines sont labellisées AB (Agriculture Biologique).

Nous remercions chaleureusement pour sa disponibilité le meunier, M. Philippe Monteau qui est aussi le propriétaire depuis le rachat du moulin par sa famille au début du siècle. Ses explications nous ont permis de mieux appréhender cette activité et ce métier artisanal si nécessaire pour une saine alimentation et de découvrir un élément méconnu de notre patrimoine local.

La visite s’est terminée par quelques achats à la boutique du Moulin.

(informations partiellement extraites du dépliant de présentation du Moulin St Joseph).                                                                                  (plus de renseignements et photos sur le Moulin St Joseph ici)

◊ 09 juin 2018 : ballade contée dans les collines lançonnaises :  cette après-midi là, 66 personnes se sont retrouvées pour une ballade dans nos collines vers Gigéry – Voie Aurélienne. Petits et grands ont pu écouter les trois conteuses aixoises nous narrer de belles et poétiques histoires provençales et autres. Après un pique-nique tiré du sac, les participants ont pu assisté à un magnifique coucher de soleil avant de regagner leurs véhicules. Ce fût une magnifique soirée appréciée de tous.

♦21 avril 2018 : visite du Vieux Mas à Beaucaire et du village d’Aramon (Gard)  :  Une trentaine de membres des Amis du Vieux Lançon se sont retrouvés pour notre sortie annuelle effectuée cette année en bus pour la visite du Vieux Mas à Beaucaire et celle du village d’Aramon, commune du Gard, située en bordure de la rive droite du Rhône.

Au Vieux Mas, attendus par les sympathiques Florence et Xavier, habillés en costume d’époque, nous visitons la forge où le maître des lieux nous explique avec passion le métier de forgeron et démonstration à l’appui. Puis Florence, nous commente les vieux métiers d’antan et nous réjouit par ses commentaires et les animations proposées. La matinée se poursuit par l’approche des animaux de la ferme et des différents outillages, témoins de notre patrimoine paysan d’antan.

 

Après le repas tiré du sac,pris en commun dans la plus grande convivialité, notre visite se termine par un regard sur notre patrimoine intérieur: la classe d’école, la maison du fermier avec la cuisine, les    chambres et les dépendances.

Vers les 15 heures, notre bus nous dépose dans le village d’Aramon où nos guides Thierry Pasquier et Camille nous emmènent pour une visite très commentée de ce beau village du Gard, avec son histoire et son patrimoine au travers de petites rues pittoresques où la visite de l’église et des extérieurs du château ont attirés toute notre attention.                                                                                          A mi-distance d’Avignon et de Beaucaire (13 km), le village d’Aramon s’étale en amphithéâtre au pied de son château construit sur un éperon rocheux. La richesse d’Aramon était due à son port sur le Rhône avec la proximité d’Avignon et des terres papales et celle de Beaucaire dont la célèbre foire attirait l’Europe marchande. Offrant de tout temps un abri sûr aux navigateurs, le village développe dès l’époque romaine une activité portuaire qui atteint son apogée au XVIIe siècle. Huile, vins, sel, céréales partaient d’Aramon vers la France entière. Un péage situé sur l’île de Carlaméjean, face au village, obligeait les bateliers à payer une taxe sur les marchandises transportées et en particulier sur le sel qui voyageait des salins de Camargue jusqu’en Savoie, d’où sa richesse. Au cours de son histoire, Aramon connut de terribles malheurs : tragiques inondations, nombreux incendies, hivers rudes qui détruisirent les oliviers et récoltes. Après les inondations de 1856, les digues établies par PITOT sur les anciens remparts furent exhaussées et on construisit le magnifique quai en pierre. De protection, le quai est devenu une agréable promenade. On remarque sur la pente empierrée qui descendait vers le fleuve, des anneaux en acier à différentes hauteurs auxquels s’arrimaient les bateaux en fonction du niveau des eaux.

 

 Les quais  en pierre du Rhône

Plus tard, le bras du Rhône qui jusqu’à la fin du XIXe siècle était navigable, devant le port d’Aramon, au fil du temps s’ensabla, rejetant la navigation vers la rive gauche. En 1968, les travaux gigantesques de la Compagnie Nationale du Rhône, en canalisant le fleuve et en utilisant son énergie pour produire de l’électricité, mirent le village à l’abri de la fureur du Rhône, qui longtemps et périodiquement le ravageait. Le pont suspendu qui avait remplacé le bac en 1900 et avait été détruit en août 1944, fut reconstruit en 1971.  Au cours de cette visite, nous allons êtres admiratifs du beau travail de sauvegarde du patrimoine de ce village de 4 500 habitants environ. Tout d’abord, l’Eglise Saint Pancrace du centre ancien. (Pancrace, martyrisé au IIIème siècle à Rome). C’est une église  primitive de style roman provençal (remaniée du XIIème au XVIIème s). Nous découvrons des stèles funéraires romaines du 1er siècle et sa très vieille cloche de 1486.

Lors de notre découverte nous avons pu admirer les magnifiques façades et portes anciennes des hôtels particuliers dont ceux de : Mrs de Forton, de Jossaud, de Posquières, de Laudun, de Saint-Jean et Choisity. Un patrimoine et des richesses insoupçonnées que nous découvrons, en flânant dans les ruelles.  L’hôtel Sauvan ou de Choisity belle demeure du XVIème, devenue en 1595 la propriété d’un riche marchand du nom de Jean Sauvan;                                                                      L’hôtel de Laudun : un des plus beaux du village avec sa porte d’entrée datée de 1678  et son balcon à balustre. L’hôtel François de Posquières : hôtel particulier où François de Posquières créa le premier ordre bachique en 1703 « L’ordre de la Boisson et de la Stricte Observance » repris aujourd’hui  par les Costières du Gard.

      

Puis, la maison natale de l’ingénieur hydraulique Henri PITOT qui nous rappelle sa célèbre invention : le tube de Pitot, qui sert à mesurer la vitesse des fluides, employé en aéronautique. La maison est surmontée d’une tourelle d’où il observait les étoiles. La plaque en façade a été posée par l’Armée de l’Air en 1995 pour célébrer les 300 ans de sa naissance. 

 La Tour du Bréchet :  elle fut construite en 1617 et faisait partie du système défensif de la Porte d’Avignon (disparue aujourd’hui) qui protégeait l’entrée du village au levant.                                       Le Château médiéval d’Aramon : du XIIIème, il s’ordonne autour d’une tour carrée surmontée de créneaux et d’une tourelle qui domine le pays. La muraille de 12 m de hauteur  faisait partie des remparts protecteurs. Henri II fit présent du château à Diane de Poitiers, sa favorite, qui fut seigneur d’Aramon de 1547 à 1566. Le château subit de grands dégâts durant les guerres religieuses et à la Révolution. Des rénovations au 18ème et 19ème siècle lui ont redonné son aspect d’origine. Il est la propriété de la famille de Sauvan d’Aramon depuis 1653. Nous n’avons pas manqué la très agréable promenade dans les jardins du château qui se visitent.

 

                                                                                                                    le groupe devant le château

Le retour vers les 19 heures, s’est effectué dans la même bonne ambiance, en espérant renouveler cette sortie annuelle en d’autres lieux tout aussi agréables.

 (plus de photos dans Album Photos   )      

♦ 06 avril 2018 : visite d’Aix-en-Provence sur le thème « Libertins et Courtisanes » :

C’est par une belle après-midi ensoleillée que notre groupe de 24 personnes a effectué une ballade dans le centre historique d’Aix-en-Provence. Organisée par l’office de tourisme d’Aix « Libertins et Courtisanes » est une visite à pied de deux heures, en ville,  au cours de laquelle Jean-Pierre Cassely, conteur de rues et guide, nous raconte le passé amoureux, libertin de la capitale de la Provence.  En effet, Aix-en-Provence, est une ville très appréciée des nobles du XVIe au XVIIIe siècle qui abrita les mœurs libres, souvent cachées de la haute société de l’époque. Cette promenade débute par l’hôtel particulier l’hôtel de Villars au n° 4 du Cours Mirabeau. Quatre colonnes encadrent l’entrée monumentale de cet édifice. De Villars était Duc et gouverneur de Provence : cet humaniste « Ami de l’homme » ,        était surnommé ainsi en raison de son homosexualité de notoriété    publique.

Puis nous découvrons, au 20 du cours Mirabeau l’hôtel de Forbin un des plus vastes et des plus beaux du cours qui abrita les amours d’Auguste de Forbin avec la sœur de Bonaparte, Pauline Borghese. Une anecdote nous est contée sur les bains de lait d’ânesses de Pauline de Bonaparte…

Au 38 du cours Mirabeau nous admirons l’hôtel Maurel-Pontevès 

Appelé aussi hôtel de l’Espagnet, remarquable avec ses deux atlantes qui soutiennent un balcon finement sculpté. Son propriétaire, Pierre Maurel, riche marchand drapier, amateur de jolies femmes est connu pour ses mariages successifs. Il connut une ascension sociale extraordinaire et s’allia aux plus grandes familles de Provence.

Puis au 12 de la rue Eméric-David, notre guide nous relate l’histoire de  l’hôtel de Carcès qui en 1660 vit passer les nièces du cardinal Mazarin.  Ce qui donna l’occasion à un plaisantin de changer, de nuit, la lettre  C en G (« hôtel des Garces »)…                                                                                                                                                          

De  romances libertines en anecdotes croustillantes, notre promenade se clôt au Pavillon Vendôme, la plus séduisante des folies héritées du grand siècle. Il fût édifié sur l’ordre de Louis de Mercoeur, Duc de Vendôme, pour abriter ses amours passionnés et secrets avec Lucrèce de Forbin-Solliès, dite la Belle de Canet.

Notre guide, Jean-Pierre Cassely, lance un petit quiz sur les mœurs contemporaines et en conclut que le libertinage est intemporel !

plus de photos à la rubrique « Album Photos »

♦ 27 janvier 2018 : visite de l’Abbaye Saint Pierre des Canons à Aurons :    ici : un peu d’histoire

Le président et les membres se réjouissent de cette visite qui s’est terminée autour d’une jolie collation, café, thé, gâteaux, offerte par les religieuses dans la salle de réception avec sa cheminée dont le rayonnement se conjuguait à celui de nos accueillantes. La participation libre aux vêpres a permis de clôturer cette après-midi, forte en émotion, en histoire et en partage.

♦ 17 juin 2017 : ballade contée dans les collines lançonnaises 

35 personnes se sont retrouvées pour une ballade dans nos collines. Petits et grands ont pu écouter Pierrot Canard nous conter de belles et poétiques histoires provençales.
Après un pique-nique tiré du sac, les participants ont pu assisté à un magnifique coucher de soleil sur les Alpilles avant de regagner leur véhicule à la lueur des lampes.

♦ 22 avril 2017 : visite du village de Rognes

Accompagnés par une équipe très sympathique des Amis du Vieux Rognes, nous partons à la découverte de ce village ancien qui a subi le tremblement de terre de 1909 en faisant 14 victimes et en détruisant entièrement le village médiéval.
L’intérêt de cette journée a été double :
• par la visite de l’église paroissiale « Notre Dame de l’Assomption », construite en 1607. Qui croirait en passant près de ce monument d’une grande sobriété, qu’il renferme des trésors d’art, notamment un maître-autel baroque des années 1680 et de remarquables retables pré-baroques de St Éloi,  St Nicolas , St Roch, St Denis, le saint patron du village….
• par une petite randonnée vers la citadelle par la traverse Saint-Martin. Nous découvrons les traces de l’ancienne enceinte de 1537, un médaillon de la Vierge sculpté sur un flanc mutilé de la citadelle en remerciement car le village ne sera pas touché par la peste de 1720, une maison troglodyte et surplombant tout le village avec une vue magnifique sur les alentours, la citadelle du XIème siècle dont il ne reste plus qu’un pan de mur.
Cette visite se terminera par un verre de l’amitié avec toute l’équipe de bénévoles des Amis du Vieux Rognes.