Le Musée du Calisson du Roy René d’Aix-en-Provence

Visite organisée par les Amis du Vieux Lançon le samedi 2 février 2019.

A 10 minutes du centre-ville d’Aix-en-Provence, implantée au milieu de 2 hectares de jeunes amandiers, s’élève la Fabrique de la Confiserie du Roy René. Ce « Bâtiment Durable Méditerranéen » accueille en son sein le Musée du Calisson. Visite libre et gratuite.

Le musée :

Le musée du calisson

Découvrez l’histoire du Calisson et de l’amande de Provence à travers un espace muséal contemporain, mêlant outils d’époque et nouvelles technologies. A travers une visite sensorielle inédite, observez la floraison des amandiers et les gestes de production, jusqu’à la fabrication virtuelle d’un calisson.

La fabrique :

Le musée du Calisson surplombe les ateliers de fabrication et de conditionnement. Découvrez le travail des confiseurs et les étapes de production du calisson d’Aix et du nougat de Provence au travers de larges baies vitrées. Exigez le véritable calisson d’Aix : une sélection d’ingrédients de qualité : un mélange d’amandes finement broyées, de melon et d’écorce d’orange confits, le tout dressé sur un lit d’hostie recouvert d’un écrin de glace royale. Une recette ancestrale encadrée par une appellation portée par l’Union des Fabricants du Calisson d’Aix.

le conditionnement

La boutique :

Retrouvez l’ensemble des gammes de confiseries en vente directe dans la plus grande boutique du Roy René.

Le magasin

La légende du calisson : emblème gastronomique d’Aix-en-Provence

La légende raconte le mariage de Jeanne de Laval et du Roy René en 1454 à Aix-en-Provence. A cette occasion, le Confiseur du Roy inventa une nouvelle douceur pour la jeune reine, très belle mais réputée austère. En goûtant cette confiserie à la fin du repas de noces, son visage s’éclaira d’un sourire et elle demanda : « comment nommez-vous ces délices ? » « Di calin soun » (ce sont des calins) répondit-on en provençal. Ainsi entra dans l’histoire le Calisson d’Aix, dont la forme évoque le sourire de la Reine.

Le calisson

Les 40 ans des Amis du Vieux Jouques

Dimanche 23 septembre 2018, à l’occasion de leur 40ème anniversaire, les Amis du Vieux Jouques ont réuni  plusieurs associations de préservation du patrimoine de la région dont celles de St Chamas, de Lambesc, du Pont du Gard et de St Antonin. Les Amis du Vieux Lançon étaient présents avec trois de leurs membres.

 Nous avons pu visiter leur musée rural et d’histoire locale, ancienne chapelle St Jean du XVII ième siècle, contenant de nombreux outils de la vie rurale et des métiers anciens. A l’étage, nous découvrons une remarquable collection d’ex-voto dont certains datent du 17 ième. Après une collation conviviale sous les platanes avec l’ensemble des participants, Brigitte et Robert ont présenté notre association et ses activités ainsi que la Maison des Arts et des Traditions provençales et les salles archéologiques. Nous remercions les Amis du Vieux Jouques pour leur accueil des plus symphatiques.

 

 

Aurons : l’abbaye de Saint Pierre des Canons

Voir les photos dans « Activités/Sorties et visites »

Samedi après-midi 27 janvier 2018, une belle éclaircie du temps, inespérée, a permis à de nombreux  Lançonnais qui s’étaient donné rendez-vous place du Champ de Mars pour une sortie à l’Abbaye de Saint Pierre des Canons, commune d’Aurons. Un déplacement en covoiturage a permis de conduire cette  trentaine de visiteurs en ces lieux privilégiés. Reçus fort chaleureusement par Sœur Anne-Marie, notre guide, l’après-midi nous paraîtra très courte. Elle nous permettra de découvrir l’évolution et l’occupation de ces lieux et ses différentes étapes au travers de presque un millénaire. Tout d’abord, le visiteur arrivant à St Pierre des Canons s’attarde volontiers à contempler le panorama grandiose et à goûter le charme apaisant de ce site. Plusieurs générations de moines, d’ermites, d’étudiants, de pèlerins, de prisonniers seront accueillis à Saint Pierre.

L’Abbaye St Pierre des Canons

Première époque bénédictine :                            C’est en 1118 que s’établit à St Pierre un prieuré de moines bénédictins, dépendant de l’abbaye de St André, situé à Villeneuve-les-Avignon, vivant suivant la règle de St Benoit « ora et labora » « prie et travaille« .      Ils s’y resteront trois siècles.

Période franciscaine :                                              C’est au départ de ces ermites, en 1458, que le chapitre d’Aix-en-Provence confie la chapelle à plusieurs frères de St François, venus de Marseille qui cherchaient un lieu de silence et de prière. L’établissement connait alors une longue période de prospérité et de rayonnement spirituel : le couvent s’ouvre aux étudiants pauvres et prête son concours aux paroisses environnantes. En 1630, l’un des religieux meurt en secourant à Salon de Provence les victimes de la peste. En 1793, la révolution disperse les religieux. En 1802, la famille De Cordoue, devenue propriétaire tente d’y créer un pensionnat. En 1849, Mlle De Cordoue souhaite rendre la maison à sa destination primitive. Dominicains et Chartreux étudient le projet et s’installent jusqu’en 1876. C’est à cette date que la propriétaire fait don du monastère à l’archevêché d’Aix-en-Provence.

Deuxième période bénédictine :                                                                                            Des moines de la Pierre qui vire , monastère bénédictin dans le Morvan, viennent s’installer à St Pierre pour une brève période de 1886 à 1888, qui sera l’occasion d’un grand rayonnement spirituel.

Les Salésiens :                                                                                                                                Les  bâtiments abandonnés retrouvent rapidement vie grâce aux Salésiens de Dom Bosco qui y établissent leur noviciat, leurs scolasticat, complétés par un orphelinat agricole. Cette nouvelle période de prospérité est brutalement interrompue par la loi de 1901. Maîtres et élèves sont expulsés en 1903 et leurs biens vendus aux enchères.

Le pillage du monastère :                                                                                                          Les bâtiments  laissés  à l’abandon connaissent alors la période la plus dramatique de leur histoire : pillage, profanation de la chapelle, mutilation des statues… En 1925, une descendante de la famille De Cordoue rachète l’édifice et s’efforce de le faire renaître de ses ruines.

Retour à la vocation première :                                                                                              Il faut attendre 1966 pour que de nouveaux propriétaires, aidés par le Prix des Chefs d’œuvres en Péril, tentent à nouveau la restauration de l’abbaye, aidés de laïcs qui réussiront à rénover l »ensemble en trois ans de labeur acharné. Aujourd’hui, des hommes en quête de réflexion ou de prière trouvent à St Pierre des Canons un lieu de rafraîchissement, de lumière et de paix.                                                                                                                                                    Ce déroulement de l’histoire nous a été communiqué par l’Abbaye de Saint Pierre des Canons : nous les remercions chaleureusement.