La Protohistoire
Il faut rapidement passer sur les diverses étapes de l’âge du bronze qui n’a pas laissé de traces connues à Lançon.
Le site de Château-Virant a gardé quelques vestiges du Chalcolithique. À la fin de cette période protohistorique, l’âge du fer est magnifiquement illustré par de grands habitats fortifiés – les oppida – dont nous avons trois exemples de taille à Lançon : l’oppidum des Escalèdes à Sénéguier, la ferme grenier de Coudounèu et de Constantine entre le Jas des Barres (ou du Baïle) et Calissanne.
La Préhistoire
La Provence, au sens large du terme, est une terre très anciennement peuplée :les plus vieux vestiges, trouvés au Vallonnet, dans les Alpes Maritimes, datent en effet d’environ 900 000 ans, et toutes les civilisations paléolithiques ont peu ou prou laissé des traces en Provence.
Pour l’heure, l’absence de fouilles et de prospection systématique nous interdit de faire remonter la présence d’êtres humains à Lançon au-delà du néolithique.
À cette époque, des hommes ont parcouru le terroir lançonnais. Nous en avons la preuve par un certain nombre de vestiges caractéristiques : fragments de meules, haches polies, lamelles de silex, trouvés près de la Chapelle de Pomier.
L’absence de tessons de poterie ne nous permet pas de rattacher ces vestiges à une civilisation précise du néolithique méditerranéen. L’époque néolithique est en effet pour les rives de la Méditerranée, une période faste, d’invention et d’amélioration des techniques.
À partir du VIIIe millénaire av. J.-C., les hommes pratiquent l’agriculture, la poterie apparaît vers le Vlle millénaire, l’élevage vers le Ve millénaire seulement.