- Les Baïsses
Ce hameau pittoresque s’est construit aux XVIIe et XVIIIe autour d’un premier moulin à huile, dit des Emerics, puis des Bonfillon, et qui est aujourd’hui en ruine. Mais la maison bâtie à son emplacement présente au sud une belle façade, à pignon galbé, et un vestige de porte avec blason des Bonfillon.
Un second moulin, assez bien conservé architecturalement, date de 1781 et ses murs intérieurs portent de nombreux graffitis dont une date de 1789 et des dessins naïfs qui paraissent inspirés par la révolution de 1848.
C’est dans ce moulin qu’a été aménagée, au rez-de-chaussée voûté, vers 1860, la chapelle Notre-Dame-de-Grâce chantée par le poète Régis de la Colombière. Lors de la démolition de la chapelle Notre-Dame de Grâce située au village, boulevard Victor Hugo, la porte a été réemployée pour la chapelle du même nom aux Baïsses.
- Le moulin de Merveille
Bâti en forme de château, le moulin de Merveille se blottit dans un site ombragé. La Durançole, rivière naissant à côté du Château de Calissanne vient, après une course de 4 km, se heurter au Moulin de Merveille où jadis, elle actionnait deux meules avant de se jeter dans l’Étang de Berre. Mais aujourd’hui, comme dans bien d’autres moulins, ses meules dorment silencieuses, depuis un siècle.
Le nom de « Merveille » viendrait de l’antique Mastramela ou Mastrabela, hypothétique ville engloutie. Alfred Sorel propose une autre étymologie : « maris vigilia » qui veille sur la mer