- Château-Virant (RD10)
C’est par la pittoresque route des Fourches (RD 21) que l’on accède au site de Château-Virant. Cet éperon rocheux, qui surplombe la cave et le domaine vinicole du même nom, vaut largement le petit effort nécessaire pour l’atteindre.
Cinq minutes de marche depuis la route et ascension du site par un escalier taillé dans la paroi. Mais une fois sur le sommet, un magnifique panorama sur l’Étang et la vallée de l’Arc s’offre à vous. Une table d’orientation permet d’identifier les points particuliers du paysage. Ce bloc énorme de 300 m2 et de 15 m de haut est surtout remarquable par les vestiges archéologiques qu’il a conservés. En effet, les traces d’une cabane, d’une citerne, de cupules et de plusieurs silos creusés dans la roche sont encore visibles. Des fouilles menées par Lafran ont démontré que ce site chalcolithique a été occupé par l’homme, d’une façon plus ou moins continue, de la préhistoire jusqu’au Moyen Âge.
Château-Virant est aujourd’hui un domaine agricole réputé pour ses vins et son huile d’olive.
- Régneiris (RD10)
Au siècle dernier, la bâtisse a été restaurée et divers bâtiments y ont été ajoutés.
On y trouve : un corps de bâtiment couvert d’un toit à croupe, dont le premier étage conserve les restes d’une magnanerie ; un moulin à huile portant en façade un cadran solaire daté de 1630 ; des restes de pressoir, de cuve et de citernes ; des communs voûtés; une remise de construction récente ; une remise avec des restes de pressoir ; les vestiges d’une maison à voûtes d’arêtes ; un corps de bâtiment de grandes dimensions, vraisemblablement fin XVIIIe siècle, comprenant deux poulaillers disposés de part et d’autre d’un pigeonnier ; un dallage et les vestiges d’une cour d’accès avec portail.
Cette propriété privée a été récemment restaurée.
- Bonsoy [prononcer Bonsoï] (RD 19)
Le hameau de Bonsoy est certainement un des plus pittoresque de la commune. Type même de l’ensemble provençal, il est resté tel qu’on pouvait le voir au siècle dernier.
On peut l’admirer facilement en prenant, sur la route de Lançon à Sibourg, le chemin à gauche avant la Chapelle St-Symphorien.
Cet ensemble du XVIIIe siècle, caractéristique d’une exploitation de moyenne importance à vocation viticole, remanié au XIX es., comprend :
→ une habitation ancienne avec pigeonnier et cave voûtée en berceau,
→ une habitation XVIIIe siècle avec escalier tournant à rampe de fer forgé, et cuve à vin dans la cuisine, une construction du XVIIIe siècle comprenant une habitation, un pigeonnier, une remise portant des traces de magnanerie, une écurie, une cave voûtée en berceau, une bergerie,
→ une habitation de berger au-dessus de la cave à l’Est,
→ un four à pain,
→ une bergerie,
→ quatre puits,
→ quatre aires de battage,
→ des vestiges de portails.